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La cartographie et le SIG au service de la gestion des espaces verts

La cartographie et le SIG
Publié par
Vivien POQUET
.
le
18/11/2022

Les responsables techniques ont souvent besoin de s’appuyer sur des informations chiffrées et cartes pour piloter la gestion des espaces verts. Toutefois au moment où certaines structures sont en train d’engager la mise en place de leur jumeau numérique, d’autres sont dépendantes de cartes obsolètes dont les données sources sont inconnues et que l’on ne sait mettre à jour. La conséquence pour les gestionnaires est alors de devoir travailler avec une part d’incertitude et une efficacité moindre.

La cartographie : éditer des cartes pour visualiser et communiquer

La cartographie consiste à représenter des données sur un support, pour avoir une vision rapide et simplifiée de données ou phénomènes complexes. In fine, on peut alors représenter des informations très concrètes comme la localisation parcs, jardins, squares et accompagnements de bâtiments, la superficie entretenue par une équipe d’agents, ou plus abstraite, comme des rendements ou les objectifs d’entretien de ces espaces.

Le fait de pouvoir créer des cartes thématiques permet alors de communiquer aussi bien en interne, vers une équipe d’agents techniques, que vers un prestataire comme une entreprise du paysage. Pour passer un marché d’entretien des pelouses, haies et massifs, il est par exemple pratique de mesurer de façon simple et précise les informations telles que leur superficie, hauteur, longueur, nature…

L’élaboration d’une carte est donc l’aboutissement d’un travail qui en amont a consisté à organiser, collecter et traiter de la donnée utile au gestionnaire.

Image : Typologie des espaces verts sur l'un de nos projets

Caractériser et mesurer les espaces verts : utiliser un SIG

Pour cela, il va falloir s’appuyer sur un Système d’Information Géographique : un SIG. Un SIG désigne communément un logiciel qui permet de créer, gérer, analyser des données et de produire des cartes. Le SIG permet donc en quelque sorte de modéliser, de représenter des espaces verts sur un plan, de les décrire et de les géolocaliser.

Mais avant de modéliser des espaces verts il faut penser leur caractérisation, et créer une base qui va centraliser les données. Derrière un point, une ligne, un polygone, se cachent un arbre, une haie, une pelouse, qui seront caractérisés par des données à intégrer. Il est souvent utile de bien prendre le temps de l’échange et de la réflexion nécessaire à la création de cette base de données qui, si elle est correctement structurée, permettra une exploitation simple et rapide.

Cette base de données n’est pas figée, et est amenée à évoluer. Elle pourra par exemple être mise à jour pour réaliser un suivi des taches, compléter ou intégrer de nouvelles informations et créer de nouvelles cartes. Il arrive que la gestion de certains espaces ou quartiers soit parfois rétrocédée aux services techniques. Dans le cadre de la réhabilitation de certains sites et de la désimperméabilisation, il faudra certainement mettre à jour la cartographie des espaces verts.

Il va donc s’agir de collecter les données. D’expérience, les données ne sont pas toujours à aller mesurer sur le terrain. Il arrive en effet bien souvent que les données soient fragmentées au sein des services et puissent être récoltées en interne : DOE, archives, plans de recollement… Toutefois, lorsque le patrimoine espace vert est ancien, que les plans ne sont pas disponibles ou pas à jour, il est alors nécessaire de réaliser des relevés.

Exploiter le potentiel des outils modernes pour un gain de temps

Exit les méthodes et cartes de Cassini, désormais les logiciels de SIG sont devenus plus accessibles, tant dans leur prix que dans la convivialité de leurs interfaces. Certains logiciels sont même gratuits, en open source. Dans l’ensemble, il y a une très bonne compatibilité entre les logiciels de SIG, mais également avec d’autres logiciels et types de données de DAO.

Le travail avec ces outils peut se faire depuis un serveur et des données en local, mais également avec le cloud et une connectivité permettant le travail en direct sur le terrain. Équipé de tablette, un chef d’équipe peut par exemple renseigner des informations constatées sur site, ou simplement indiquer l’accomplissement d’une mission. Le travail en flux à partir d’un SIG permet également d’exploiter l’open data qui propose aujourd’hui une grande variabilité d’informations et continue de se développer.

Enfin, en introduction était évoqué le terme de jumeau numérique. Il s’agit de la représentation, du double numérique d’un objet ou d’une entité réelle. La cartographie des espaces verts intégrée dans un SIG constitue donc un jumeau numérique de ces emprises !

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